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  Vol. 298 No. 3, 18 juillet 2007 TABLE OF CONTENTS
  Grand Rounds au Centre Medical Bayview du Johns Hopkins
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Stress émotionnels aigus et arythmies cardiaques

Roy C. Ziegelstein, MD


RÉSUMÉ

Les épisodes de stress émotionnels aigus peuvent avoir des effets néfastes sur le cœur. Un stress émotionnel aigu peut entraîner une altération de la fonction ventriculaire gauche, une ischémie myocardique, ou des troubles du rythme cardiaque. Souvent passagères, ces anomalies sont néanmoins susceptibles de conséquences hautement dommageables pour la santé, pouvant parfois être fatales. Malgré les nombreux cas rapportés d'évènements cardiovasculaires graves lors d'un stress émotionnel aigu, le substrat anatomique et les voies physiologiques par lesquels le stress déclenche ces évènements commencent tout juste à être caractérisés, grâce aux avancées de la neuro-imagerie fonctionnelle. Des indications récentes montrent que l'activité asymétrique du cerveau joue un rôle important dans la prédisposition aux arythmies ventriculaires. La latéralisation de l'activité cérébrale pendant un stress pourrait entraîner une stimulation asymétrique du cœur et l'apparition de régions de repolarisation inhomogène, créant une instabilité et facilitant l'apparition d'arythmies cardiaques. Les patients présentant une maladie ischémique cardiaque et qui survivent à une mort subite cardiaque lors d'un stress émotionnel intense devraient recevoir un β-bloquant. Les prises en charge non pharmacologiques du stress chez les patients ayant ou non une coronaropathie, comprenant l'accompagnement social, la relaxation, le yoga, la méditation, la respiration lente et contrôlée, et la rétroaction biologique (biofeedback), sont également à prendre en considération et mériteraient de faire l'objet d'essais randomisés pour des investigations plus poussés.

JAMA. 2007;298(3):324-329


Affiliation de l'auteur: Department of Medicine, Johns Hopkins University School of Medicine and Division of Cardiology, Johns Hopkins Bayview Medical Center, Baltimore, Maryland.


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JAMA. 2007;298:257.
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