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Tests choisis pour le virus de limmunodéficience humaine aux Etats-UnisProgrès et challenges
John G. Bartlett, MD;
Bernard M. Branson, MD;
Kevin Fenton, MD, PhD;
Benjamin C. Hauschild, MPH;
Veronica Miller, PhD;
Kenneth H. Mayer, MD
JAMA. 2008;300(8):945-951
RÉSUMÉ
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Les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont recommandé de pratiquer un test de dépistage du virus de limmunodéficience (VIH) chez toutes les personnes âgées de 13 à 64 ans dans tous les contextes de soins. Un consentement signé ne serait pas exigé et les conseils de référence avec prise en charge seraient pratiqués comme pour les autres pathologies sérieuses. Le but des recommandations est de favoriser un début plus précoce des soins pour réduire une mortalité inutile et pour faciliter la prévention en modifiant les comportements qui accompagnent la connaissance du sérodiagnostic. Les inquiétudes concernant ces changements comprennent les lois de certains états qui demandent de signer un consentement éclairé et la délivrance de conseils, la perception que la consultation est une stratégie efficace de prévention, la variabilité des remboursements pour le test, les inquiétudes concernant les stigmates et la discrimination qui peuvent accompagner le diagnostic du VIH, et la possibilité que d'autres stratégies de tests seraient plus efficaces. Onze états sur 16 ont modifié leur législation pour diminuer les obstacles au test, 35 sociétés professionnelles nationales sur 74 ont fait de nouvelles recommandations, et de multiples projets de démonstration ont montré la praticabilité. Des paramètres pour évaluer les résultats sanitaires des recommandations des CDC pour le test du VIH ont été définis, mais les données nécessaires pour déterminer les effets sur un début précoce des soins, la réduction réelle de l'incidence de la maladie, et les conséquences imprévues ne sont pas encore disponibles.
ARTICLE EN RAPPORT
Cette semaine dans le JAMA-Français
JAMA. 2008;300:875.
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