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  Vol. 292 No. 3, Octobre 2004 TABLE OF CONTENTS
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Marche et démence chez les hommes âgés physiquement actifs

Robert D. Abbott, PhD; Lon R. White, MD; G. Webster Ross, MD; Kamal H. Masaki, MD; J. David Curb, MD; Helen Petrovitch, MD


RÉSUMÉ

Contexte Des travaux suggèrent que l'activité physique peut être associée à l'expression clinique de la démence. On ne sait pas si l'association inclut une activité à faible intensité comme la marche.

Objectif Evaluer l'association entre la marche et le risque futur de démence chez des hommes âgés.

Schéma Etude prospective de cohorte.

Environnement et participants La distance parcourue tous les jours a été évaluée entre 1991 et 199 chez 2 257 hommes physiquement actifs âgés de 71 à 93 ans au sein de l'étude Honolulu-Asia Aging. Un suivi des nouveaux cas de démences était fait en se basant sur une évaluation neurologique lors de deux examens répétés (1994-1996 et 1997-1999).

Principaux critères de jugement Démence globale, maladie d'Alzheimer et démence vasculaire.

Résultats Au cours de la durée du suivi, 158 cas de démence ont été identifiés (15,6/1000 personnesannées). Après ajustement sur l'âge, les hommes qui marchaient le moins (< 400 mètres/jour) ont eu une multiplication du risque de démence par 1,8 comparés à ceux qui marchaient plus de 3,2 kilomètres/jour (17,8 vs 10,3/1000 personnes-années; risque relatif [RR]: 1,77; intervalle de confiance à 95 % [IC]: 1,04-3,01). Par rapport aux hommes qui marchaient le plus (> 3,2 kilomètres/jour), une augmentation du risque de démence a également été observée chez ceux qui marchaient de 400 mètres à 1,6 kilomètre par jour (17,6 vs 10,3/1000 personnes-années; RR: 1,71; IC 95 %: 1,02-2,86). Ces associations persistaient après prise en compte des autres facteurs, y compris la possibilité que la limitation de la marche puisse être due à un déclin des capacités physiques dû à une démence préclinique.

Conclusions Ces observations suggèrent que la marche peut être associée à une diminution du risque de démence. La promotion d'un mode de vie actif chez les hommes physiquement actifs pourrait aider la fonction cognitive à un âge avancé.

JAMA. 2004;292:1447-1453.








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