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  Vol. 300 No. 5, 6 August 2008 TABLE OF CONTENTS
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Hormone de croissance chez les patients ayant une infection par le VIH et une obésité abdominale

Un essai randomisé et comparatif

Janet Lo, MD, MMSc; Sung Min You, BA; Bridget Canavan, MD; James Liebau, ANP; Greg Beltrani, BA; Polyxeni Koutkia, MD; Linda Hemphill, MD; Hang Lee, PhD; Steven Grinspoon, MD

JAMA. 2008;300(5):509-519


RÉSUMÉ

Contexte Les traitements antirétroviraux peuvent être associés à une adiposité viscérale et des complications métaboliques, un risque cardio-vasculaire croissant. La réduction de la sécrétion d'hormone de croissance (GH) peut être un facteur contributif.

Objectif Etudier les effets de l'administration à faible dose physiologique de GH sur la composition corporelle, le glucose, et les paramètres cardio-vasculaires chez des patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et atteint d’une accumulation abdominale des graisses avec insuffisance relative de GH.

Schéma, environnement et patients Etude randomisée, en double insu, contre placebo sur 56 patients infectés par le VIH, une accumulation abdominale des graisses, et une diminution de la sécrétion de GH (GH maximal <7.5 ng/ml) conduite dans un centre médical universitaire des USA entre novembre 2003 et octobre 2007.

Intervention Les patients étaient aléatoirement assignés à la GH sous-cutanée ou à un placebo apparié titré au quartile supérieur de la dose normale du facteur de croissance insulin-like 1 (IGF-1) pendant 18 mois. La dose initiale était de 2 µg/kg/jour et montait jusqu'à une dose maximum de 6 µg/kg/jour (dose moyenne, 0.33 mg/jour).

Principaux critères de jugement Modification de la composition corporelle évaluée par scanner et absorptiométrie à rayons X à double énergie. Les résultats secondaires incluaient la glycémie, l'IGF-1, la pression artérielle (PA), et les lipides. L'effet du traitement était la variation des modifications dans les groupes GH et placebo, à l’aide de toutes les données disponibles.

Résultats Cinquante-cinq patients (26 avec GH et 29 avec placebo) ont été inclus dans les analyses de sécurité et 52 patients (25 avec GH et 27 avec placebo) ont été inclus dans les analyses d'efficacité. La zone de tissu adipeux viscéral (effet thérapeutique [dernière valeur enregistrée incluse dans l’analyse {n=56}, –19 cm2; intervalle de confiance à 95% {IC}, –37 à –0.3 cm2], –19 cm2 ; IC 95%, –38 à –0.5 cm2 ; P=0.049) ; graisse tronculaire (–0.8 kg ; IC 95%, –1.5 à –0.04 kg ; P=0.04) ; BP diastolique (–7 mm Hg; IC 95%, –11 à –2 mm Hg; P=0.006) ; et triglycérides (–7 mg/dl, P=0.002) se sont améliorés mais les taux à deux heures de la glycémie au test de tolérance du glucose ont augmenté dans le groupe GH par rapport au groupe placebo (effet thérapeutique, 22 mg/dl ; IC 95%, 6-37 mg/dl ; P=0.009). Les taux IGF-1 ont augmenté (effet thérapeutique, 129 ng/ml ; IC 95%, 95-164 ng/ml ; P<0.001). Les événements défavorables n'ont pas augmenté avec la GH par rapport au placebo (23% ; IC 95%, 9%-44% contre 28% ; IC 95%, 13%-47% ; P=0.70).

Conclusions Dans l’accumulation de graisses abdominales associée au VIH et l’insuffisance relative de GH, de faibles doses de GH durant 18 mois ont permis une diminution significative de la graisse viscérale et de l’obésité tronculaire, des triglycérides, et de la PA diastolique, mais les taux à deux heures de la glycémie au test de tolérance au glucose ont augmenté.

Trial Registration clinicaltrials.gov Identifier: NCT00100698


Affiliations des auteurs: Program in Nutritional Metabolism and Neuroendocrine Unit (Drs Lo, Canavan, Koutkia, et Grinspoon, et Ms You, Messrs Liebau et Beltrani), Boston Heart Foundation (Dr Hemphill), et Department of Biostatistics (Dr Lee), Massachusetts General Hospital, Boston.


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JAMA. 2008;300:471.
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