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  Vol. 300 No. 14, 8 octobre 2008 TABLE OF CONTENTS
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Associations entre discussions sur la fin de vie, la santé mentale des patients, les soins médicaux proches du décès, et l'ajustement à la perte du personnel médical

Alexi A. Wright, MD; Baohui Zhang, MS; Alaka Ray, MD; Jennifer W. Mack, MD, MPH; Elizabeth Trice, MD, PhD; Tracy Balboni, MD, MPH; Susan L. Mitchell, MD; Vicki A. Jackson, MD, MPH; Susan D. Block, MD; Paul K. Maciejewski, PhD; Holly G. Prigerson, PhD

JAMA. 2008;300(14):1665-1673


RÉSUMÉ

Contexte Parler de la mort peut être difficile. Sans preuve que les discussions sur la fin de vie améliorent le pronostic des patients, les médecins doivent trouver un équilibre entre leur désir de respecter l'autonomie du patient par rapport à l’inquiétude d'infliger une souffrance psychologique.

Objectif Déterminer si des discussions sur la fin de vie avec les médecins sont associées à moins d'interventions agressives.

Schéma, environnement et participants Étude multicentrique, prospective, longitudinale sur une cohorte américaine de patients présentant un cancer avancé et leurs professionnels de santé de façon informelle (n=332 dyades), entre septembre 2002 et février 2008. Les patients ont été suivis depuis leur inclusion à leur décès, une médiane de 4.4 mois plus tard. Les troubles psychiatriques du personnel soignants et leur qualité de vie ont été évalués une médiane de 6.5 mois plus tard.

Principaux critères de jugement Soins médicaux agressifs (par exemple, ventilation, réanimation) et hospice lors de la dernière semaine de vie. Les critères secondaires incluaient la santé mentale des patients et du personnel soignant.

Résultats Cent vingt-trois patients sur 332 (37.0%) ont rapporté avoir eu des discussions sur la fin de vie avant l’état de base. Ces discussions n'ont pas été associées à des taux plus élevés de trouble dépressif majeur (8.3% contre 5.8% ; rapport ajusté de cotes [OR], 1.33 ; intervalle de confiance à 95% [IC], 0.54-3.32), ou plus de soucis (score moyen de McGill, 6.5 contre 7.0 ; P=0.19). Après ajustement pondéré sur le score de propension, les discussions sur la fin de vie ont été associées à taux inférieurs de ventilation (1.6% contre 11.0% ; OR ajusté, 0.26 ; IC 95%, 0.08-0.83), de réanimation (0.8% contre 6.7% ; OR ajusté, 0.16 ; IC 95%, 0.03-0.80), d’ admission en USI (4.1% contre 12.4% ; OR ajusté, 0.35 ; IC 95%, 0.14-0.90), et d’entrée plus précoce en hospice (65.6% contre 44.5% ; OR ajusté, 1.65 ; IC 95%, 1.04-2.63). Dans des analyses ajustées, les soins médicaux plus agressifs étaient associés à une plus mauvaise qualité de vie du patient (6.4 contre 4.6 ; F=3.61, P=0.01) et un risque plus important de trouble dépressif majeur chez le personnel soignant (OR ajusté, 3.37 ; IC 95%, 1.12-10.13), tandis que les séjours plus prolongés en hospice étaient associés à une meilleure qualité de vie des patients (score moyen, 5.6 contre 6.9 ; F=3.70, P=0.01). Une meilleure qualité de vie des patients était associée à une meilleure qualité de vie du personnel soignant (β=0.20 ; P=0.001).

Conclusions Les discussions sur la fin de vie sont associées à moins de soins médicaux agressifs près du décès et à des références plus précoces en établissements de long séjour. Les soins intensifs sont associés à une plus mauvaise qualité de vie des patients et à une moins bonne adaptation à la perte.



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JAMA. 2008;300:1621.
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