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  Vol. 293 No. 4, Avril 2005 TABLE OF CONTENTS
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Efficacité et tolérance de la naltrexone injectable à action prolongée dans l'alcoolodépendance

Un essai contrôlé randomisé

James C. Garbutt, MD; Henry R. Kranzler, MD; Stephanie S. O'Malley, PhD; David R. Gastfriend, MD; Helen M. Pettinati, PhD; Bernard L. Silverman, MD; John W. Loewy, PhD; Elliot W. Ehrich, MD; for the Vivitrex Study Group

Affiliations des auteurs: Department of Psychiatry, University of North Carolina School of Medicine, Chapel Hill, Department of Psychiatry, University of Connecticut School of Medicine, Farmington, Department of Psychiatry, Yale University School of Medicine, New Haven, Conn, Department of Psychiatry, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, Department of Psychiatry, University of Pennsylvania School of Medicine, Philadelphia, Alkermes Inc, Cambridge, Mass. Le Dr Gastfriend est actuellement chez Alkermes Inc.

Correspondance: James C. Garbutt, MD, CB No. 7160, University of North Carolina at Chapel Hill, Chapel Hill, NC 27599-7160 (e-mail: jc_garbutt{at}med.unc.edu).


RÉSUMÉ

Contexte L'alcoolodépendance est un trouble fréquent qui est associé à une morbidité et à une mortalité notables. L'efficacité de la naltrexone, antagoniste des opiacés, dans le traitement de l'alcoolodépendance a été montrée. Cependant, l'observance thérapeutique d'un médicament devant être pris quotidiennement par voie orale peut être mauvaise et l'utilité et l'acceptation cliniques de la naltrexone orale sont limitées.

Objectifs Déterminer l'efficacité et la tolérance d'une forme intramusculaire à action prolongée de naltrexone pour traiter des patients alcoolodépendants.

Plan expérimental, cadre et participants Essai contrôlé contre placebo, en double aveugle, randomisé, sur 6 mois, mené aux États-Unis entre février 2002 et septembre 2003 dans 24 hôpitaux publics, centres médicaux privés et de l'administration des anciens combattants et centres hospitaliers spécialisés. Parmi les 899 individus dépistés, 627 adultes chez lesquels un diagnostic de buveur actif alcoolodépendant était porté se sont vu attribuer un traitement par randomisation et 624 ont eu au moins 1 injection.

Intervention Injections intramusculaires de 380 mg de naltrexone à action prolongée (n = 205) ou de 190 mg de naltrexone à action prolongée (n = 210) ou de placebo dans un volume apparié (n = 209) effectuées 1 fois par mois et associées à 12 séances d'une intervention psychosociale peu intense.

Principaux critères de jugement Taux d'épisodes de forte consommation d'alcool dans la population en intention de traiter.

Résultats Par comparaison avec le placebo, il y a eu une diminution de 25 % du taux d'épisodes de forte consommation d'alcool avec la naltrexone 380 mg (p = 0,03) et de 17 % avec la naltrexone 190 mg (p = 0,07). Le sexe et l'abstinence pré-traitement ont tous deux montré une interaction significative avec le groupe traité sur le résultat du traitement, les effets les plus importants du traitement étant constatés chez les hommes et chez les patients abstinents durant les 7 jours prétraitement. L'étude a été arrêtée pour événement indésirable dans 14,1 % des cas dans le groupe 380 mg, dans 6,7 % des cas dans le groupe 190 mg et dans 6,7 % des cas dans le groupe placebo. Globalement, les taux d'arrêt du traitement et les temps jusqu'à cet arrêt ont été similaires dans les différents groupes de traitement.

Conclusions Chez des patients alcoolodépendants souhaitant un traitement, un traitement de 6 mois de naltrexone à action prolongée a été bien toléré et a entraîné une réduction des fortes consommations d'alcool. Ces données indiquent que la naltrexone à action prolongée peut apporter un bénéfice dans le traitement de l'alcoolodépendance.

JAMA. 2005;293:1617-1625.



ARTICLE EN RAPPORT

EFFICACITÉ ET TOLÉRANCE DE LA NALTREXONE INJECTABLE À ACTION PROLONGÉE DANS L'ALCOOLODÉPENDANCE: UN ESSAI CONTRÔLÉ RANDOMISÉ
James C. Garbutt, Henry R. Kranzler, Stephanie S. O'Malley, David R. Gastfriend, Helen M. Pettinati, Bernard L. Silverman, John W. Loewy, Elliot W. Ehrich, et for the Vivitrex Study Group
JAMA. 2005;293:12.
Résumé  






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