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  Vol. 291 No. 5, Mai 2004 TABLE OF CONTENTS
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Traitement hypolipidémiant par statine chez les patients âgés à haut risque Le paradoxe risque-traitement

Dennis T. Ko, MD; Muhammad Mamdani, PharmD, MPH; David A. Alter, MD, PhD


RÉSUMÉ

Contexte Les résultats favorables en prévention secondaire de traitements cardiovasculaires tels que les statines ont été bien établis. Toutefois, ces traitements ne sont peut-être pas utilisés d'une manière optimale chez les patients ayant le plus de chances d'en tirer profit. Dans l'idéal, il devrait y avoir une corrélation entre l'empressement des médecins à prescrire ces traitements bénéfiques et les risques cardiovasculaires de base des patients.

Objectif Examiner l'association entre la tendance du médecin à prescrire un traitement et le risque cardiovasculaire de base.

Plan expérimental, cadre et participants Etude de cohorte rétrospective utilisant plusieurs bases de données administratives concernant les soins médicaux, reliées entre elles et couvrant plus de 1,4 million de personnes âgées résidant dans l'Ontario. Nous avons inclus 396 077 patients âgés de 66 ans ou plus, ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de diabète, suivant un traitement médical et en vie au 1er avril 1998. Le risque cardiovasculaire de base découlait d'un indice de risque ajusté, après modélisation de la probabilité de décès dans les 3 ans de suivi.

Principal critère de jugement Probabilité de prescription d'une statine, stratifiée selon le risque cardiovasculaire de base, après ajustement sur l'âge, le sexe, le niveau socio-économique et le type d'habitat, rural ou urbain.

Résultats Seulement 75 617 patients (19,1 %) dans cette cohorte de prévention secondaire avaient une prescription de statine. Chez les patients âgés de 66 à 74 ans, les probabilités ajustées d'avoir une prescription de statine étaient de 37,7 %, 26,7 % et 23,4 % dans les catégories de patients à risque de base, respectivement, bas, intermédiaire et haut. La probabilité d'avoir une prescription de statine baissait de 6,4 % (odds ratio ajusté: 0,94; intervalle de confiance à 95 %: 0,93-0,95) pour chaque année d'âge supplémentaire et chaque augmentation de 1 % du risque de décès prédit à 3 ans. L'âge et le risque de base avaient des effets synergiques sur la prescription de statine (interaction, p < 0,001).

Conclusions Nous avons découvert que la prescription d'une statine devenait progressivement moins fréquente au fur et à mesure que le risque cardiovasculaire de base et la probabilité de décès du patient augmentait. Dans la mesure où les bénéfices d'un traitement dépendent du risque de base, les bénéfices maximums que l'on peut attendre des statines ne se concrétiseront peut-être pas tant que ces traitements ne seront pas également prescrits aux patients ayant les risques les plus élevés.

JAMA. 2004;291:1864-1870.








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