Ce message apparaît peut-être en raison d'une inadaptation de votre moteur de recherché aux références internet requises. Comprenez la raison de l'apparition de ce message et ce que vous pouvez faire pour mieux connaître le site.


Recherche avancée

Institution: STANFORD Univ Med Center  | Mon compte | s'inscrire


  Vol. 291 No. 4, Avril 2004 TABLE OF CONTENTS
  Résumés
 Cet Article
 •Version anglaise
 •Sauvegarder dans Citation Manager
 •Permissions
 Contenu en rapport
 •Articles similaires dans ce journal

Radiothérapie complémentaire pour récidive de cancer prostatique après prostatectomie radicale

Andrew J. Stephenson, MD; Shahrokh F. Shariat, MD; Michael J. Zelefsky, MD; Michael W. Kattan, PhD; E. Brian Butler, MD; Bin S. Teh, MD; Eric A. Klein, MD; Patrick A. Kupelian, MD; Claus G. Roehrborn, MD; David A. Pistenmaa, MD; Heather D. Pacholke, MD; Stanley L. Liauw, MD; Matthew S. Katz, MD; Steven A. Leibel, MD; Peter T. Scardino, MD; Kevin M. Slawin, MD


RÉSUMÉ

Contexte La radiothérapie complémentaire peut potentiellement guérir les patients atteints d'une récidive après prostatectomie radicale, mais des résultats antérieurs ont suggéré que ce traitement est inefficace chez les patients présentant un risque élevé de progression métastatique.

Objectif Caractériser les patients qui peuvent bénéficier d'une radiothérapie complémentaire pour récidive d'un cancer prostatique en identifiant les variables associées à une réponse durable.

Schéma, environnement et patients Revue rétrospective dans 5 centres spécialisés universitaires sur une cohorte de 501 patients ayant reçu une radiothérapie complémentaire entre juin 1987 et novembre 2002 en raison de la détection et de l'élévation de taux d'antigène spécifique de la prostate (PSA) après prostatectomie radicale.

Critère principal de jugement Progression de la maladie après radiothérapie complémentaire, définie par une valeur sérique du PSA >/= 0,1 ng/ml à la vallée des taux de PSA après radiothérapie confirmée par une deuxième évaluation des taux de PSA plus élevée que la première, par une augmentation continue des taux de PSA après traitement ou par l'initiation d'un traitement anti-androgénique après traitement.

Résultats Après un suivi médian de 45 mois, 250 patients (50%) avaient une progression de la maladie après traitement, 49 (10%) avaient développé des métastases à distance, 20 (4%) étaient décédés de cancer prostatique et 21 (4%) d'une autre étiologie ou d'une raison inconnue. La probabilité de progression sans maladie (PPSM) à 4 ans était de 45% (intervalle de confiance à 95% [IC]: 40%-50%). Dans les analyses multivariées, les facteurs prédictifs de progression étaient un score de Gleason de 8 à 10 (risque relatif [RR]: 2,6; IC 95%: 1,7-4,1; P < 0,001), un taux de PSA avant radiothérapie supérieur à 2,0 ng/ml (RR:2,3; IC 95%: 1,7-3,2; P < 0.001), des marges chirurgicales négatives (RR: 1,9; IC 95%: 1,4-2,5; P < 0,001), un temps de doublement du PSA (PSADT) de 10 mois ou moins (RR: 1,7; IC 95%: 1,2-2,2; P = 0,001) et une invasion des vésicules séminales (RR: 1,4; IC 95%: 1,1-1,9; P = 0,02). Les patients sans événement indésirable avaient une PPSM à 4 ans de 77% (IC 95%: 64%-91%). Lorsqu'un traitement était prescrit pour une récidive précoce (taux de PSA >/= 2,0 ng/ml), les patients ayant un score de Gleason entre 4 et 7 et un PSADT rapide avaient une PPSM à 4 ans de 64% (IC 95%: 51%-76%) et de 22% (IC 95%: 6%-38%) lorsque les marges chirurgicales étaient respectivement positives et négatives. Les patients avec un score de Gleason entre 8 à 10, des marges positives et recevant une radiothérapie complémentaire précoce avaient une PPSM à 4 ans de 81% (IC 95%: 57%-100%) lorsque le PSADT était supérieur à 10 mois et de 37% (IC 95%: 16%-58%) lorsque le PSADT était égal ou inférieur à 10 mois.

Conclusions Le score de Gleason, le taux de PSA avant radiothérapie, les marges chirurgicales, le PSADT et l'invasion des vésicules séminales sont des variables pronostiques de réponse durable à une radiothérapie complémentaire. Des patients sélectionnées ayant une maladie de haut grade et/ou un rapide PSADT dont on pensait précédemment qu'ils étaient destinés à développer progressivement des métastases peuvent avoir une réponse durable à la radiothérapie complémentaire.

JAMA. 2004;291:1325-1332.








Accueil | Numéro Actuel | Numéros Précédents | Page du Patient | Le JAMA-français
Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Contactez-nous (Anglais)
 
Copyright© 2004 American Medical Association. Tous Droits Réservés.