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  Vol. 291 No. 1, Janvier 2004 TABLE OF CONTENTS
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Comparaison des infections communautaires et nosocomiales à Staphylococcus aureus méthicillinerésistant

Timothy S. Naimi, MD, MPH; Kathleen H. LeDell, MPH, RN; Kathryn Como-Sabetti, MPH; Stephanie M. Borchardt, MPH; David J. Boxrud, MS; Jerome Etienne, MD, PhD; Susan K. Johnson, BS; Francois Vandenesch, MD, PhD; Scott Fridkin, MD; Carol O'Boyle, PhD, RN; Richard N. Danila, PhD, MPH; Ruth Lynfield, MD


RÉSUMÉ

Contexte Les staphylocoques dorés méthicilline-résistants (MRSA) sont habituellement considérés comme des agents pathogènes à transmission nosocomiale, apparaissant chez des patients ayant des facteurs de risque documentés. Cependant, les MRSA apparaissent chez des patients sans facteurs de risque documentés (MRSA communautaires).

Objectif Définir les caractères épidémiologiques et microbiologiques des cas de MRSA communautaires comparés aux cas de MRSA nosocomiaux.

Schéma, environnement et patients Etude prospective de cohorte portant sur des patients ayant une infection par MRSA diagnostiquée dans 12 centres biologiques du Minnesota entre le 1er janvier et le 31 décembre 2000, comparant les cas communautaires (âge médian: 23 ans) aux cas de MRSA nosocomiaux (âge médian: 68 ans).

Critères principaux de jugement Les infections cliniques associées avec soit un MRSA communautaire soit un MRSA nosocomial, les caractéristiques microbiologiques des isolats de MRSA, comprenant des tests de sensibilité, une électrophorèse sur gel à champ pulsé et un test génétique de l'exotoxine du staphylocoque.

Résultats Parmi les 1 100 infections à MRSA, 131 (12%) étaient d'origine communautaire et 937 (85%) d'origine nosocomiale; 32 (3%) n'ont pu être classées en raison de l'absence d'information. Les infections cutanées et des tissus mous ont été plus fréquentes parmi les cas communautaires (75%) que parmi les cas d'origine nosocomiale (37%) (odds ratio [OR]: 4,25; intervalle de confiance à 95% [IC]: 2,97-5,90). Bien que les isolats associés aux MRSA communautaires aient eu une plus grande probabilité d'être sensibles à 4 classes antimicrobiales (OR ajustés: 2,44; IC 95%: 1,35-3,86), la plupart des infections communautaires ont été initialement traitées par des antimicrobiens auquel l'isolat n'était pas sensible. Les isolats communautaires avaient aussi plus de probabilité d'appartenir à 1 ou 2 groupes de clones à l'électrophorèse à champ pulsé à la fois dans les analyses univariés et dans les analyses multivariées. Les isolats communautaires avaient typiquement des profils génétiques différents de l'exotoxine (gènes de la leucocidine Panton Valentine par exemple) par rapport aux isolats nosocomiaux.

Conclusions Les cas de MRSA communautaires et nosocomiaux diffèrent démographiquement et sur le plan clinique, et leur isolats respectifs sont microbiologiquement distincts. Ceci suggère que la plupart des souches de MRSA communautaires n'ont pas pour origine un environnement de soins et que leurs caractéristiques microbiologiques peuvent avoir contribué à leur émergence au sein de la communauté. Les praticiens doivent savoir que le traitement par ß-lactamines ne peut plus constituer le seul traitement empirique des patients sévèrement atteints dont les infections peuvent avoir une origine staphylococcique.

JAMA. 2003;290:2976-2984.








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